(roulement de tambours)
(puisque Deezer ne fait plus de lecteur exportable or Over-Blog, je prends les zics ailleurs)
Bon, la période primaire est close. On va aborder le collège, les enfants! La première partie ne fût pas vraiment cool. La deuxième le fût nettement plus. Hier soir, j'ai relu tout mon blog. Premier constat: qu'est-ce que j'ai pu écrire bordel! Plus de quantité que de qualité? Je sais pas, c'est pas à moi de juger: pas assez de recul. Mais pour le moment, je trouve certains articles sympa. Enfin, ça reste un texte de blog. Au départ, j'étais un peu trop ambitieux, je désirais des textes bien écrits et littéraires. Ils sont bien écrits mais ils sont loin d'être littéraires, je me suis suffit à moi-même et c'est tant mieux. Ce n'est pas roman mais un blog, les choses doivent rester à leur place tout en prenant garde de ne pas faire de la merde sous prétexte que nos mots sont convertis en code HTML. Sans prétention aucune, je fais mieux qu'un skyblog de merde, sans "kikoo-lo" tous les deux mots, sans photos de moi prisent avec mon portable dans la glace de ma salle de bain avec des ^^ ou MDR ou encore PTDR.
Mes derniers articles, je les trouve moins... Comment dire... Bon, on va dire que les trouve moins. Je les aime aussi, mais c'est là que je me rend compte que j'ai eu du mal à me détacher de Vernon et que toute cette période à Chanu, je l'ai assez mal vécu en fait. Pourtant j'ai rencontré des bon amis mais je n'en parle pas autant que mes copains de Vernon: Bertrand, Robin et Bastien. Je n'ai pas eu envie de m'étendre sur cette période et je comprend pourquoi. Déja, je n'ai pas beaucoup de souvenirs, comme si mon inconscient a voulu effacer tout ça. Je n'ai pas envie de me rappeller. Ce n'est pas un reproche à mes parents, loin de là, c'était une putain d'idée d'emménager dans une maison à la campagne. Ca vient de moi. Je n'ai jamais réussit à vivre cette brisure. Tant pis, c'est du passé et je n'en suis pas mort, loin de là.
Cependant, j'ai beaucoup plus de souvenirs de collège, de mon collège, le collège de Bueil qui est devenu le collège Lucie Aubrac après le départ de ma promo. Si des mômes de ma famille iront dans ce collège, je pourrai leur dire: "vos gueules sacs-à-foutre, j'ai fais parti de la première promo de ce collège, p'tits cons!". Et oui, on était les premiers élèves à investir ce collège tout neuf. En début d'année, on faisait les cours avec les bruits de perceuse parce que les ouvriers faisaient les dernières finitions.
Tout ça c'est derrière-moi, et le but de ce blog c'est raconter des anecdotes de mon passé de manière drôle, ou en tout cas plaisante. Mais je pense déja quand j'en aurai fini avec mes souvenirs. Il faudra que je transforme mon blog en un "truc comique". Je peux pas faire de blog BD parce que: 1°/ je ne sais plus dessiner 2°/ y'a bien trop de gens talentueux qui en ont un sur la toile et ça suffit. Il va falloir que trouve un concept, ou en tout cas une nouvelle forme. Un truc intéressant et qui peut plaire à tous. Je trouverai! :p
Parlons un peu de moi (qu'on se le dise: ce blog est narcissique, alors allons-y à fond): toujours en école de ciné, préparant un truc pour le net avec un pote; j'ai 2 courts-métrages sur le feu (un des deux devrait voir le jour).
Côté scolaire: je fais toujours mes devoirs à la dernière minute (à part mon mémoire auquel je m'y mets à fond). Pourtant, j'ai le temps de les faire, en plus c'est intéressant. Mais non, je surfe sur le net sans but précis. Qu'est-ce que je fais quand je rentre? J'allume mon PC, je vais sur tous les blogs que j'ai en favori, je surveille les actus du Velcrou, de Monsieur Dream, Nerdz... Après je vais sur Kraland (un MMORPG génial), j'enchaîne sur The Quentin Tarantino Archives pour suivre l'actu d'Inglorious Basterds, puis je consulte le box-office sur Cinéfeed et Ciné Friends. Ceci étant fait, je mets Deezer ou Jiwa pour découvrir des artistes que je ne connait pas. Quand ils me plaisent, j'écoute toute leur discographie. S'ils me plaisent vraiment, j'écoute tous leurs titres dispos au calme, dans le noir et dans mon lit.
Quand tout ça c'est fini, je vais regarder des vidéos, j'écris un article pour mon blog, je jette un oeil sur mes stats. Après je vais manger. Quand je reviens, je vérifie que rien n'a bougé sur Kraland, je parle sur MSN en me disant: putain, il faut que je fasse ci et ça pour demain. Bon, à 21h je me lave et je m'y mets.
En fait, j'aime ne rien faire quand je sais que j'ai un truc à faire. Je m'explique: quand je ne fais rien: je me dis: bon, je vais quand même voir ce site, cette vidéo, ce truc sur le net et après je fais mon travail. Quand j'ai vu ce site, cette vidéo, ce truc, je me dis: boarf, je peux encore aller voir ça avant de faire mon taf... Et ça ne s'arrête pas. Puis, finalement, je fais ce que j'ai à faire et je n'ai pas une note dégueu. C'est un éternel recommencement: je trompe mon ennui. J'ai peur de l'avenir parce que le cinéma ce n'est pas être fonctionnaire: faut se battre pour trouver un job et on ne sait jamais si l'on pourra faire trois repas par jours le mois suivant. Ca me fait peur mais je l'accepte ce futur: je ferai tout pour y arriver et je ne baisserai pas les bras. Je me connais: je sais que je ne les baisserai: c'est ce que je veux faire. Et si je me décourage, c'est même pas la peine que je fasse ce métier.
(faut se bouger le cul dans la vie!)
Tous les matins, à part le jeudi, je me lève à 6h. Je devrais me coucher tôt, genre 22h pour être en forme. 22h30 maximum. Et bien non, je me couche vers 23h00, 23h30. Et le lendemain, je suis crevé, arrivé à l'école je pète la forme et le soir, je ne suis fatigué que vers 22h30. Je me couche à cette heure mais comme je viens de me laver avant, j'ai plus trop sommeil. Je ne lis pas parce que j'attends les transports pour le faire. Je n'écoute pas de musique dans le noir parce que je vais me mettre à penser. Et je ne veux pas penser. Alors j'allume la télé. Mon meilleur somnifère c'est les conneries américaines sur la TNT. Le meilleur pour moi: c'est les maçons du coeur. C'est grandiose, dégoulinant de bons sentiments, le best pour que je m'endorme sans me poser de questions. Un abrutissement populaire que l'on peut déguster sans état d'âme.
Et alors quand je suis bien fatigué, que j'en ai les yeux qui piquent, je me couche et je m'endors aussitôt. Et le lendemain, je mets une heure pour prendre mon petit déjeuner, aller aux chiottes, me laver les dents, me débarbouiller, m'habiller et mettre mes crêmes pour lutter contre cette acnée tardive qui assaille la peau de mon visage. J'en ai pas beaucoup mais j'en ai. C'est rare une acnée tardive à 18 ans (j'en ai jamais eu avant). La cause? La fatigue. Tout simplement la fatigue d'après ma dermato. Et du stress. Je ne suis pas stressé, ou alors un peu mais je suis trop fatigué pour m'en rendre compte.
Et c'est comme ça tous les jours, rajoutant à cela mes projets qui m'occupent (bien et sainement). En fait, c'est ce qui me fait avancer: avoir un truc à faire. Et quand je le fais, je me sens avorté, y'a un truc qui me manque. Mais j'aime quand ça se concrétise et que le résultat me satisfait. Je trompe mon ennui mais je suis conscient de mes problèmes, de ce qui va et de ce qui ne va pas dans ma tête. Je ne m'en plains pas. Ca me convient. Je laisse ma vie couler. Je pense à mon futur mais je tiens à rester ancrer dans mon présent. Tout mon lycée, je n'attendais qu'une chose: rentrer dans une école de ciné. Ceci fait, j'attends deux choses: que mon projet avec mon pote sorte (et fasse un succès hé hé!) et surtout que je fasse du cinéma (et que ça roule). Ensuite, je n'attendrais qu'une chose: que je sois scénariste/réalisateur. Et après qu'est-ce que j'attendrais? Avoir du succès? Avoir des prix? Que je me marie? Que mes enfants fassent bien leur vie? Je ne sais pas encore.
Je verrai ça au moment venu, je pense que c'est une bonne résolution. Une seule chose que je redoute dans ce futur: la disparition de miens. Mes parents vont mourir. Comme tout le monde. Je sais que ça arrivera un jour et ça me trotte dans la tête. Et puis, y'a les accidents, les aléas de la vie qui font que certains de nos proches meurent trop tôt. Et si je perdais quelques uns de mes amis dans un futur proche? Mon cousin, ma soeur? Accidents de voiture, suicides... J'ai perdu ma grand-mère en 2007 (ooohhh, petit père!). Je l'aimais certes mais c'est tout. Enfin je veux dire, je n'y prêtais pas beaucoup attention. Et c'est quand elle est partie que je me suis rendu compte combien je l'aimais, sans le savoir. C'est sans doute quand on a perdu un proche que l'on se rend compte à quel point on l'aimait. Et je regrette de ne pas lui avoir montré. Comme à mon entourage, je ne suis plus expressif du tout, je ne montre pas assez aux gens qui m'entourent à quel point je les aime. Ca va encore me jouer des tours quand ils s'en iront... Putain...
J'ai un but dans la vie: la création. Je ne me prends pas au sérieux, je sais que ce ne sera ni du Zola ni du Truffaut. Ce sera du Decoster (ah! la modestie!). Si je reste dans mon état d'esprit actuel: je ferai ce que je veux voir à l'écran. Je veux faire des trucs qui marchent, qui plaisent au public. Tout un programme les amis. On verra bien si ça marche. Je me fais plus de soucis sur ma vie personnelle que professionnelle. Si ça se trouve, j'aurai plus de problèmes dans ma vie pro que perso. Ou dans les deux. Ou aucun des deux. Je me préoccupe de mon avenir mais je suis optimiste. Je ferai tout pour que ça marche et surtout je me dis, à chaque fois que je m'engage dans un truc qui me plait et en quoi je crois: pourquoi ça ne marcherait pas?
Quand il faut foncer, je fonce. Et là je fonce. Et je vais tout éclater parce que je suis pas un PD! (non mais!)