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LA DECOSTERATTITUDE vol. II
23 décembre 2008

Nigthmares...

Nigthmares comme dirait nos amis (ou pas) d'Outre-Atlantique. Les cauchemars se passent pendant la nuit, pendant notre sommeil (quand on dort la nuit, :p). Et la nuit, c'est le noir. Moi, j'avais peur du noir. Une réelle phobie. Pour m'endormir, la porte de ma chambre devait être entr'ouverte pour que passe un filet de lumière depuis le couloir. Et puis comme ça, je pouvais entendre au loin le film que regardait mes parents. Le plus souvent, c'était un film que j'enregistrais et que j'allais regarder le lendemain, en revenant de l'école après les devoirs. De cette manière, je faisais d'une pierre deux coups. Tous les éléments étaient réunis pour me border comme il se devait: un filet de lumière et le son d'un film au loin.

Mais je savais que j'allais faire un cauchemar. C'était systématique. Je savais qu'au moment où je fermerai les yeux, je me retrouverai dans un des ces rêves terrifiants qui me hantaient depuis quelques temps. En me montant la tête ainsi tous les soirs, il était évident que je ne fasse pas de beaux rêves.

Le plus vieux cauchemar dont je me rapelle, c'était quand j'avais trois ans...

Dans la réalité, j'habitais dans une maison à Giverny, terre de Mister Monet et ses nénuphars. Mon père avait un 4X4 Toyota Noir, il y avait pas beaucoup de place derrière, encore heureux que ma soeur n'était pas là et que j'étais tout petit. Sous mon siège, il y avait un coffre que mon père ouvrait: "dis papa, ça sert à quoi?" "c'est pour faire parler les Thibault, et ça marche!". RRRRrrrrr!!!

Quand j'étais petit, j'adorais l'émission télé "le juste prix" avec Patrick Roy puis Philippe Risoli. Mais ce que j'attendais, c'était la fin de l'émission pour voir le tyrolien. C'était un personnage qui montait une pente en chantant. Quand le candidat donnait le bon prix, le tyrolien ne bougeait pas. Dans le cas contraire, il monte la pente. Plus le candidat s'écartait du vraix prix, plus le tyrolen montait, montait, montait... Jusquà tomber dans le vide. J'adorais la chanson de ce tyrolien et surtout son cri lorqu'il chutait, suivit d'un bruit de vaisselle brisée. Quand les gens perdaient, j'étais aux anges! Quand ils gagnaient, je fulminais: je voulais le voir ce tyrolien tomber en hurlant et l'entendre se briser en mille morceaux moi! Shit!

juste_prix

Et donc, le plus vieux rêve dont je me souviens, c'était une pente, avec des montagnes derrière, la chanson du tyrolien avec le 4X4 de mon père qui montait la pente. Et cette fois, j'avais pas envie qu'elle tombe! Mon père allait mourrir. Et la voiture continuait, continuait, continuait... Jusqu'à tomber, ce qui me réveillait en surssaut. (y a t-il un psy dans un salle?)

Je voulais illustrer cette partie de l'article par une vidéo de ce tyrolien mais c'est introuvable, à part dans une émission de nagui mais c'est nul! C'est pas le vrai tyrolien! Et en plus il tombe pô... Si vous la trouvez, faîtes-moi signe! Je suis pas le seul à la chercher d'après ce que j'ai lu sur moult forums à ce sujet^^ Mais j'ai trouvé une toute petite photo un peu minable sur le site du jeu: photo du tyrolien (juste prix) J'ai regardé la vidéo du jeu, enregistré en 1994 mais y'avait pas le tyrolien, c'est pour la finale. En revoyant cette émission, je me suis rappellé d'un autre jeu de ce programme que j'adorais, celui du coup de poing. Je rêvais de donner des coups dans les ronds avec les "F" pour trouver le juste prix.

Et pour en revenir à mes cauchemars de maternelle, avec la porte entr'ouverte, le film au loin etc... , c'était toujours le même. Ou en tout cas, il débutait toujours de la même manière: la directrice Mme Zéazli, dont le physique me terrifiait dès le premier jour, ouvrait la porte avec un petit rire, me prenait dans ses bras et m'emmenait dehors. J'essayais de crier mais mes parents ne m'entendais pas: aucun son ne sortait malgré tous mes efforts. Une fois, je me rappelle m'être débattu, parvenu à m'enfuir vers la chambre de mes parents. Je criais mais ils continuaient de dormir. Mme Zéazli s'approchait d'un pas nonchalent vers la chambre, un petit sourire en coin, les bras croisés sur le seuil de la porte alors que je secouais les draps de leur lit pour les réveiller, en vain.

C'était une exception. Avant ça, je rêvais que je regardais une K7 et qu'elle apparaissait derrière le canapé (collé contre le mur) et elle me prenait par le cou, en surprise, et m'emportait avec elle derrière ce putain de canapé. Après ça, quand je regardais un film, je me mettais toujours dans le fauteuil, surveillant du coin de l'oeil le canapé à ma gauche, des fois que ça se produise en vrai.

Sinon, quand Mme Zéazli m'emportait, je ne me souviens plus très bien où elle m'emmenait... Je crois me rappeller qu'un jour elle m'avait mis dans un parc à New-York (?) et que j'essayais de lui échapper en lui balançant des verres à la tête (???).

C'est tout. Pour le moment. (on se croirait dans Secret Story, et ça c'est du cauchemar!)

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